Maxime est apiculteur en agriculture biologique. Il vous présente son travail :
Je suis installé en apiculture biologique depuis 2011 et m’occupe actuellement d’environ 300 colonies d’abeilles situées à l’Ouest d’Issoire, entre le massif du Sancy, la vallée de la Couze Pavin et le Val d’Allier. Je me concentre sur la production de miels, avec de petites transhumances vers les montagnes environnantes, ainsi qu’une « expédition » vers les châtaigniers d’Ardèche.
Voici ce que les abeilles récoltent au gré des saisons :
- Un miel mille fleurs, fruit de toutes les fleurs de l’année environnant un rucher sédentaire en zone de demi-montagne, ou prairies, friches et forêts s’entremêlent.
- Un miel d’acacia, doux et liquide, du Val d’Allier.
- Un miel de châtaignier, puissant et sombre.
- Un miel de tilleul, à la note mentholée caractéristique.
- Un miel de montagne, issu des prairies d’altitude.
- Un miel de Sapin, rond et malté, dont la récolte est très aléatoire et soudaine.
L’apiculture biologique, c’est quoi ?
En apiculture biologique, l’apiculteur se refuse à employer des pesticides polluants dans les ruches afin de lutter contre le varroa, ce parasite mortel des colonies d’abeilles.
Ces produits polluent à long terme les cires dans lesquelles les larves d’abeilles se développent et naissent, accentuant la baisse de fertilité des mâles et donc des futures reines fécondées.
Nous utilisons donc des acides organiques pour réguler ce parasite. Ces acides ne créent pas de résistances et ne laissent pas de résidus dans les cires. En revanche, ils fonctionnent moins bien que les acaricides de synthèse et nécessitent un travail supplémentaire important pour l’apiculteur.
En outre, l’apiculture biologique a fait le choix de ne pas produire de miels issus des grandes cultures (colza, tournesol). Vous ne trouverez donc pas de ces nectars dans un miel labellisé « bio ».